27. La Préparation du départ et la quarantaine

Je vais dans ce nouvel article expliquer plus précisément dans quel cadre je vais effectuer ce séjour en Erasmus, quelles ont été les démarches que j’ai faites et le déroulé de ma quarantaine. 

Tout, d’abord j’ai toujours voulu faire un séjour Erasmus puisque pour moi c’est une chance incroyable et il ne faut pas la laisser passer. C’est quelque chose que l’on peut faire uniquement lorsque l’on est jeune puisqu’après même si l’on peut toujours voyager, ce n’est pas du tout dans le même cadre. 

Lorsque j’étais en première année de droit, je pensais que l’on ne pouvait pas faire de séjour au cours de la 3ème année, mais j’ai appris que si finalement c’était possible même si l’université conseillait plutôt de partir pendant le Master. Mais, j’étais trop pressée de partir et je ne voulais pas attendre plus longtemps. 

Comment ça marche ? 

 Mon Université en France a plusieurs universités partenaires dans le monde comme en Chine, aux USA, en Espagne, mais aussi au Royaume-Uni…. La liste des destinations était longue et il fallait que je fasse un choix. 

Lorsque j’ai postulé pour cette mobilité, on était en janvier 2019 donc le Covid n’était pas encore une très grande préoccupation et je pouvais aller où je voulais. 
Mais, avant tout ce qui m’intéressait le plus c’était de m’améliorer en anglais, et même si la situation semblait assez instable avec le Brexit, j’ai décidé de choisir des destinations anglo-saxonnes. 

Pour postuler, il suffit de remplir un formulaire où l’on indique les 3 destinations dans lesquelles on voudrait partir en les mettant par ordre de préférence. Il faut aussi joindre un CV et une lettre de motivation. 

Peu de temps après le dépôt de ma candidature, j’ai passé un entretien avec la personne qui est responsable de ces destinations ainsi qu’une professeure d’anglais à la faculté. Pour moi l’entretien était en anglais puisque je voulais partir soit Angleterre, en Ecosse ou en Irlande. Tout s’est très bien passé, le plus important c’est qu’ils voient quelle est notre motivation et quel intérêt on a à partir dans ce pays. Ainsi, il est vrai que si l’on a un projet d’avenir ou de master assez établi, je pense que ce sera toujours plus facile de convaincre. Après l’entretien, j’ai eu très vite une réponse en me disant que j’allais partir en Ecosse, j’étais vraiment très contente !!!

A l’origine, je devais partir pendant une année entière mais à cause de la situation sanitaire, le premier semestre a été annulé, mais c’est déjà une très grande chance que j’ai de partir au moins 1 semestre. 

Pour préparer mon départ, j’ai été accompagnée par les relations internationales de mon université française qui m’ont aidée à effectuer toutes les démarches nécessaires. J’ai dû remplir des dossiers pour obtenir les bourses de la région mais aussi Erasmus. J’ai aussi dû choisir les cours que je voulais suivre en Ecosse même si cela peut évoluer à l’avenir. 
S’agissant du vol, je l’ai réservé très tardivement car j’avais peur qu’ils bloquent les frontières et je n’étais pas sûre de vraiment pouvoir partir. Mais finalement, j’ai décidé de partir le 29 décembre car après le 31 décembre, il fallait avoir un visa, alors que pour moi c’était beaucoup plus simple et moins coûteux, j’ai juste dû effectuer les démarches pour obtenir le « EU Settlement Scheme » qui est gratuit. 

Comment j’ai trouvé un logement ? 

Je suis rentrée en contact avec les deux français qui étaient partis à Glasgow l’année d’avant et qui venaient de l’Université de Clermont-Ferrand. Ils m’ont plutôt conseillé de ne pas prendre un logement dans une résidence étudiante car c’est très cher et de plutôt résider dans le West end, donc autour du campus. 

Il y a des sites comme le Bon Coin où l’on peut trouver des logements, mais je suis plutôt passée par les réseaux sociaux et je suis rentrée dans des groupes Facebook où de nombreuses personnes partageaient des offres de logement. Mais, je ne voulais pas non plus m’engager car je n’étais pas vraiment sûre de partir. 

Début décembre, les choses se sont précisées et il semblait quasiment sûr que je parte, mais je ne voulais pas trop chercher des logements car j’avais la période de quarantaine à faire avant. Mais, finalement une fille m’a contactée sur Messenger en me proposant un logement dans lequel elle avait été pendant deux ans. Il s’agissait d’une collocation avec une personne et le prix était plutôt bas, puisqu’il était de 400 euros tout compris. Et vraiment très propre et très bien, donc je n’ai pas hésité et je l’ai réservé bien sûr sans envoyer d’argent. 

Le départ  

Le 29 décembre à 11h, j’ai pris le train à Moulins à destination de l’aéroport Paris Charles de Gaulle et avant cela j’ai changé de train à Lyon, car il n’y avait pas de direct. 

Ensuite, j’ai pris un avion avec la compagnie KLM à destination d’Amsterdam puis de Glasgow, où je suis arrivée à 22h. Il s’avère qu’à l’aéroport d’Amsterdam, j’ai rencontré une française qui allait aussi à Glasgow car elle travaillait comme professeure de français à l’Université de Glasgow. Même si je veux éviter de parler trop français pendant ce séjour, c’était quand même très rassurant de la rencontrer dans le contexte sanitaire actuel. Puis à l’arrivée à Glasgow, j’ai rencontré une deuxième française très gentille aussi. Nous avons donc pris le taxi toutes les trois, et il nous a déposées chacune notre tour dans notre lieu de quarantaine. 

La quarantaine

J’ai effectué une quarantaine de 10 jours dans un logement en collocation assez près du centre-ville. C’était mon prochain colocataire qui me l’avait trouvé. Même si à l’origine c’était un logement de 5 chambres, deux chambres étaient libres, et un des colocataires n’était jamais présent donc nous étions principalement deux. Lorsque je sortais dans les espaces communs, je portais un masque et tout s’est très bien passé. 

Les premiers jours étaient assez longs mais c’est tout de même passé assez vite car je me suis reposée, je cuisinais, je lisais, je regardais des films, je faisais du sport et j’appelais beaucoup ma famille. 

Pendant cette période, je suis juste sortie une fois faire les courses et une fois pour aller voir les illuminations de Noël avant qu’ils ne les enlèvent. J’ai vraiment adoré voir les illuminations, c’était vraiment très joli !

Au début de ma période de quarantaine, la ville de Glasgow était en niveau 4 au niveau du Covid, mais par la suite un confinement strict a été annoncé dans l’ensemble du pays pour au minimum 1 mois, cela est notamment dû à la mutation du virus. 
Même si la situation n’est pas idéale, pour l’instant tout se passe très bien.