28. Le début des cours à l'Université de Glasgow

J’ai commencé à suivre les cours à l’Université de Glasgow à partir du début de la deuxième semaine de janvier, donc cela correspond au calendrier universitaire de l’Université de Clermont-Ferrand.

J’avais déjà choisi des cours avant de venir ici, j’en avais pris 3 puisqu’ils correspondaient au nombre de crédits nécessaires pour valider l’équivalence en France. Mais en arrivant sur place, je pouvais suivre qu’une matière sur les 3, car dans les autres, il n’y avait pas de place pour moi ou cela ne collait pas à mon emploi du temps. Donc, c’est vrai que c’était un peu stressant car j’avais peur de louper des cours dès la première semaine. Mais finalement, j’ai réussi à choisir de nouveaux cours via la plateforme internet qui est l’équivalent de l’ENT en France. Et donc, je suis 3 cours : Equity and Trusts, Public International Law et Institutions and Judicial Control of the EU.

Les débuts des cours n’étaient pas faciles puisque je ne savais pas comment travailler et je n’étais pas efficace, mais c’est normal car il faut s’habituer à une méthode d’enseignement différente. J’avais surtout beaucoup de mal avec le cours d’ « Equity and Trusts » puisque c’est une notion qui n’existe pas dans le domaine juridique français et le cours est très dense et assez complexe, puisque chaque semaine il y a un document word qui explique le cours. Il fait entre 30 et 40 pages et ensuite il y a des vidéos du professeur qui expliquent plus précisément des points décrits dans le document word. Donc, le mieux à faire c’est vraiment de lire attentivement une partie dans le document écrit, le surligner puis ensuite écouter la vidéo sur cette partie. Pour moi dans cette matière c’est la technique la plus efficace et qui me permet de mieux comprendre. Je pense aussi que mon niveau de compréhension en anglais s’améliore de jour en jour donc cela rend plus facile l’apprentissage des leçons. Ensuite, ce qui est bien dans cette matière c’est que chaque semaine, le professeur organise des sessions de questions/réponses. J’ai aussi des TD d’une heure toutes les deux semaines, qui permettent aussi de mieux comprendre les notions du cours. Mais, c’est une matière de droit privé qui est très intéressante, et il y a pas mal de jurisprudence, donc c’est assez concret, et cela change des autres matières que j’étudie.

Ensuite, j’ai un cours de droit international public qui est plus facile et en plus c’est une matière que j’ai suivie au dernier semestre donc pour l’instant toutes les notions que l’on voit, je les ai déjà étudiées en France, mais c’est tout de même intéressant, et parfois elles ne sont pas présentées et appréhendées de la même manière. Dans cette matière, il y a aussi des cessions de Q/R organisées et des TD une fois toutes les deux semaines.

Et enfin, la troisième matière que j’ai prise concerne les institutions de l’UE, elle est plus complexe au niveau du contenu car elle est de niveau 3, mais j’aime beaucoup cette matière et elle est très intéressante. On a parlé par exemple des droits sociaux dans l’Union, de l’accord de libre-échange, ou encore de la Banque centrale européenne. Dans cette matière, il n’y a pas de vidéos à écouter ou de cours à lire, il faut préparer à l’avance le TD et ensuite pendant 2h chaque semaine, on parle du sujet étudié et on corrige les réponses aux questions.

Pour les TD, ici ce n’est pas comme en France, il s’agit de plusieurs textes assez conséquents à lire puis de répondre à 4-5 questions, mais ils ne sont pas notés. Pour la notation, normalement, il faut rendre une dissertation une fois dans le semestre lorsque les professeurs le disent et ensuite il y a un partiel final avec des questions, mais par exemple ils nous donnent 6 questions, et on doit répondre qu’à 3, à celles que l’on préfère. Cette année, les professeurs vont sûrement adapter les partiels et nous laisser 24h pour traiter le sujet.

On n’est pas nombreux en cours et en TD, donc chacun peut vraiment s’exprimer et poser les questions qu’il souhaite. De plus, les professeurs sont très réactifs par mail, donc il ne faut pas hésiter à leur poser des questions. Cela se sent qu’ils ont envie que leurs étudiants réussissent malgré la situation qui n’est pas facile, et cela est vraiment motivant.

Je commence à me sentir plus à l’aise et je suis plus efficace donc cela est très encourageant pour la suite du semestre et je vais l’appréhender de manière plus sereine.